Le récit

De l’EICMA à Bologne : Un Road Trip Épique aux Commandes de la DUCATI Multistrada V4 Rally

De passage à l’EICMA en cette fin d’année, me voilà sur le stand DUCATI ou je faisais la charmante rencontre d’une partie de la team. Déjà 2 jours que je racontais à qui voulait bien l’entendre que je souhaitais réaliser des vidéos pour Youtube, bien m’en à pris puisqu’on me proposa sur le stand de rouler jusqu’à Bologne, dans le but de livrer la fameuse DUCATI Multistrada V4 Rally du 60000km tour pour le dernier passage de relais à Ben Blake !

En gros, on me prenait au mot, et j’avais alors quelques heures pour proposer un script « acceptable »… Joli défi donc et le lendemain, rendez-vous était pris, dans seulement quelques jours et sans l’avoir du tout préparé, je prendrais la route pour Bologne depuis Annecy, en Ducati, pour une « Tournée des Lacs ». En si peu de temps mon tracé n’était évidement pas précis, mais ma décision était prise, J’allais traverser le nord de l’Italie, en m’offrant la dose de paysages à couper le souffle dont tous les grands lacs du nord de ce pays fantastique regorgent. Qui plus est au guidon d’une machine d’exception, La Ducati Multistrada V4 Rally, rien de moins !

Les premières minutes de ce road trip au guidon de cette belle italienne ont été très étonnantes pour moi, tant je me suis senti quasi instantanément à la maison. Tout me tombait sous la main, ou les pieds… J’avais l’impression que c’était ma moto, et ce depuis longtemps. Fort de ce sentiment rassurant au vue des kilomètres qui m’attendaient, je commençais ma virée par le lac d’Annecy, lieu incontournable lorsqu’on visite la Haute-Savoie, et presque une étape thérapeutique pour moi puisque j’y ai passé une partie de mon enfance. Comme si j’avais des comptes à rendre avec l’enfant que j’étais. Comme si je souhaitais lui montrer que la vie que je menais maintenant n’était pas si éloignée des rêves qui étaient les siens.

Les conditions météorologiques de cette période de l’année m’empêchant de prendre de la hauteur, je me dirigeais vers le lac Léman. Le froid et la pluie ne me feront faire qu’un passage éclair dans cette si belle région de la Suisse. Je longerais les lacs de Thoune, Brienz, Lungerersee, Sarnersee et enfin le lac des Quatre-Cantons avant de me jeter dans le tunnel du Gothard qui me fera passer de 1 degré à 33 degrés dans les entrailles de cette montagne ! A la sortie des 17 kilomètres de cet ouvrage incroyable (4ème tunnel routier le plus long du monde), mes efforts furent récompensés. Pas encore en Italie, mais du « bon coté », le climat y était tout de suite meilleur. Je flânerais autour du Lac Majeur, admirant évidemment l’archipel des îles Borromées, puis l’ermitage Santa Catherina del Sasso, fameuse église d’architecture romane accroché à une falaise que l’on à tous déjà vu en photo.

Après ces quelques jours de route, pas toujours très idéals en termes de températures, je m’arrêtais chez des amis italiens vivant dans le nord du lac Majeur pour un repos salvateur et les 80 ans du Nono ! (Le grand-père) Ayant survécu au régime local, principalement composé de 10 plats par repas tous plus bons les uns que les autres et de pizzas maison à tomber par terre, c’est bien plein et reposé que je poursuivais mon voyage.

La Multistrada, facile et très joueuse avec son V4, me transportera comme sur un tapis volant près des lacs de Monate et Varese, et puis déjà je longerais le lac de Lugano ou je m’arrêterais à Morcote, élu le plus beau village de Suisse en 2016. S’en suivra le lac de Côme mais je ne m’éterniserais pas, les paysages sont magnifiques certes, mais malgré l’absence de touristes en cette période creuse, l’accueil y est moins chaleureux qu’ailleurs, tout y est très cher et les commerçants font bien sentir qu’ils n’on pas besoin de vous, à l’instar du lac d’Annecy d’ailleurs ce qui est bien dommage. Je n’ai pas manqué cependant de faire une balade inoubliable dans le Parco-Valentino où une passerelle panoramique a été inaugurée en 2021, donnant accès à une vue incroyable sur les lacs de Côme et de Garlate.

Le jour suivant je naviguerais jusqu’à Monte Isola, plus grande ïle habitée des lacs européens, au centre du lac d’Iseo. Ile sans voiture (sauf médecin et plombier m’a t’on dit), les habitants s’y déplacent uniquement en deux roues, majoritairement en scooter, peut importe leurs âges. Je prenais donc la direction de Bologne, et, après un ultime arrêt chez un autre colosse de l’industrie Italienne qui n’est autre que Ferrari à Maranello, je me garais devant le Ducati Store de Bologne et descendais de ma belle pour la dernière fois.

Heureusement, à ma grande surprise, le voyage était finis mais l’aventure elle continuait. Ducati m’avait réservé un accueil aussi fantastique qu’inattendu et j’allais découvrir l’usine et surtout bénéficier d’une visite « privée » du musée Ducati avec Livio LODI, le directeur de celui-ci en personne. Point d’orgue de ces 9 jours, je vivais un moment d’une qualité rare, où passion et histoire se mêlent et où le temps lui, s’arrête. Bolognaise obligatoire, au restaurant BOLOGNAISE s’il vous plait, et l’heure de rentrer sonna. Un immense merci à Ducati pour leur confiance et ces moments inoubliables, ainsi que pour réaliser des machines comme cette Multistrada V4 Rally, qui nous fait tant rêver.

Un passage rapide au Lac d’Idro et déjà se dessine mon endroit préféré de ce périple, le lac de Garde. À chaque fois que j’y vais je découvre un nouveau panorama. Plus montagneux dans le nord et presque plat dans le sud, le voyage est total. Dans le nord balade en montagne le matin, puis l’après midi farniente dans le sud avec apéro et couché de soleil oceanesque. Un stop plein de saveurs à l’Aquaristorante près de Torbole Beach (un des meilleurs restaurant pour moi depuis longtemps tous pays confondus) et ce fabuleux panorama laisse déjà place à de la grande route, bien moins attrayante. Car oui, même si je m’y sentais comme à la maison, cette merveilleuse moto n’était pas à moi… et j’allais devoir la rendre, trop vite à mon goût…

La Multistrada V4 Rally est une moto exceptionnelle, équilibrée, confortable et très facile de prise en main. Le moteur est très démonstratif. L’ensemble n’est cependant pas à mettre entre toutes les mains pour moi. En fait la moto est tellement naturelle à piloter qu’on se surprend vite à rouler bien plus vite qu’il ne faudrait. Une personne inexpérimentée pourrait être surprise car les virages sautent littéralement au visage en conduite soutenue.

2000 km
9 jours
Difficulté 2/5
Les étapes

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Retrouvez jour après jour les différentes étapes et surtout les traces GPX que vous pouvez télécharger

Jour 1

Annecy (FR) - Port-Valais (CH) Estimation : 190 km

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Jour 2

Port-Valais (CH) - Locarno (CH) Estimation : 357 km

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Jour 3

Locarno (CH) - Montegrino Valtravaglia (IT) Estimation : 149 km

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Jour 4

Montegrino Valtravaglia (IT) - Loveno (IT) Estimation : 185 km

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Jour 5

Loveno (IT) - Sarnico (IT) Estimation : 221 km

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Jour 6

Sarnico (IT) - Torbole (IT) Estimation : 202 km

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Jour 7

Torbole (IT) - Maranello (IT) Estimation : 278 km

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Jour 8

Maranello (IT) - Bologna (IT) Estimation : 239 km

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Les expériences

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